vendredi 15 août 2014

Si c'était à refaire ...

Eh bien si c'était à refaire, j'aurais fait autrement !

Quand j'étais petite fille et que je jouais avec mes petites copines, elles avaient toujours des maris et des enfants dans nos jeux ... moi non ! J'étais toujours divorcée avec un enfant, un fils, c'était peut-être prémonitoire ... en tout cas c'est troublant. Tandis qu'elles s'affairaient aux occupations ménagères, comme leurs mamans, moi je travaillais à l'extérieur, comme mon papa. Ceci était certainement du au fait que ma mère était l'ainée de neuf enfants et qu'elle refusait que j'aie la même vie qu'elle qui aidait sa mère en tout ; je dis souvent, et c'est vrai, que ma mère a inventé le MLF avant qu'il n'existe et, force m'est de constater, qu'elle a été "l'homme" du foyer ! Ma mère m'a élevée pour que je n'aie jamais besoin de qui que ce soit pour subvenir à mes besoins, elle voulait que je fasse des études et que j'aie un métier, mon père croyait très fort en moi et je n'avais pas le droit à l'erreur, il fallait que je sois la meilleure élève et je l'ai toujours été. J'ai étudié et j'ai bien réussi ma vie professionnelle, mon premier mariage a duré peu de temps car j'ai eu la sagesse d'y mettre un terme tant qu'il était temps, mais il a fallu que je tombe amoureuse d'un loup déguisé en agneau et j'ai mis en échec tout ce que j'avais construit seule, j'ai eu tort et on ne m'y reprendra pas !

Quand l'amour s'est niché dans mon coeur et dans tout mon être, j'ai nié la réalité des choses, je n'ai pas voulu voir le fossé culturel qu'il y avait entre nous pour la bonne et simple raison que les classes sociales ne m'ont jamais semblé importantes. C'est vrai aussi que pour me séduire il a sorti le grand jeu, il ne demandait qu'à apprendre et je ne demandais qu'à être aimée, puisque je l'aimais.
J'aurais du refuser d'élever ses deux enfants quand leur mère les a mis dehors (âgés de 7 et 4 ans), il serait certainement parti avec eux et j'aurais évité bien des souffrances. Mais je l'aimais et je ne me suis même pas posé la question, je l'aimais lui et j'aimais ses enfants, donc je les ai élevés et aimés comme s'ils étaient sortis de mon ventre, idiote que j'ai été !

Ma plus grande erreur : avoir accepté de l'épouser !

Si c'était à refaire : J'aurais eu notre fils mais je n'aurais pas épousé son père, c'est en l'épousant que je me suis mise dans la merde (il n'y a pas d'autre mot) et je n'aurais pas sacrifié ma carrière professionnelle pour élever ses enfants, car si je n'avais eu que les miens j'aurais parfaitement pu la poursuivre.

Ainsi j'aurais évité :

  1. Ses dettes et son redressement fiscal, car je n'aurais pas été solidaire.
  2. L'adoption de ses enfants, car ce fut une erreur. La seule qui y croyait c'était moi, ils ne m'ont pas rendu l'amour que je leur ai donné, je suis devenue une "marâtre" à leurs yeux et je ne sais pas pourquoi, toujours est il que je n'ai aucun poids sur la conscience, j'ai toujours été sincère dans mon amour aussi bien pour ses enfants que pour lui. Pourquoi ont ils voulu que je les adopte ?
  3. La souffrance des mes enfants : celle de ma fille qui a fait l'objet d'énormes saloperies de leur part, au point qu'elle a quitté la maison à 19 ans ; celle de mon fils qui dit qu'il n'a jamais eu de père puisque les deux ainés sont toujours passés avant lui.
  4. De souffrir inutilement, car à sa première maitresse (connue) je l'aurais viré.
  5. Le divorce  et la guerre !
  6. De jeter près de trente ans de ma vie.
  7. De ramer pour survivre.

Mais le passé est passé, on ne peut pas le refaire, et le futur n'existe pas puisque je vis au présent jour après jour.
Evidemment j'envisage l'avenir, je le vois bien plus serein mais je ne sais pas si ce sera vrai. Ce que je veux c'est que mes enfants soient heureux et épanouis, s'ils le sont je le serai aussi.



Je n'attends pas un autre homme, je ne le cherche même pas, mais maintenant je sais ce que je veux et surtout je sais ce que je ne veux pas ! Le jour où j'ai décidé de reprendre ma vie en main, je l'ai fait avec lucidité et je n'ai rien laissé au hasard, d'ailleurs je ne laisserai plus jamais rien au hasard et il me sera très difficile de confier de nouveau en un homme, même s'il prouve avoir les meilleures intentions à mon égard ce sera difficile de refaire confiance, de croire en l'amour ... Je ne suis pas amère, même pas frustrée, je suis tout à fait consciente de mes erreurs et elles m'ont fait grandir.

Il y a quelques temps mon connard-de-futur-ex-mari-menteur-manipulateur-traitre m'a dit que j'étais aigrie ... pauvre sombre idiot, un imbécile de taille, mais non seulement ce n'est pas vrai comme je préfère de loin ma place à la sienne, je n'ai jamais oublié d'où je venais, par conséquent je sais que je peux remonter la pente, d'ailleurs j'ai déjà bien gravi quelques marches du bonheur, en toute tranquillité, sereinement et calmement, parce que de mes erreurs j'ai tiré des leçons et lui n'a même pas encore compris à quel point il est dans l'erreur. Il n'a rien, il est hébergé chez sa maitresse et domicilié chez sa fille, même sa voiture n'est pas à son nom tellement il a peur de se la faire saisir ; son compte en banque est constamment à zéro parce qu'il planque ses quelques sous sur un compte au nom de sa fille, à cause du fisc et maintenant par peur que je fasse saisir son compte pour recevoir les pensions alimentaires qu'il me doit. Il hurle et trépigne, histoire de voir si je me laisse intimider mais il se fatiguera avant moi.

Un homme qui se moque de savoir si son fils a de quoi subvenir à ses besoins les plus élémentaires n'est pas un père ni un homme, c'est une larve, une crotte, ainsi que je lui ai dit : il n'a même pas assez de classe pour être une grosse merde, c'est une crotte de rat, un tocard !





" Il n'y a qu'un décolleté 
pour pousser un homme à rechercher 
la profondeur chez une femme."

Zsa Zsa Gabor

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