jeudi 20 mars 2014

Des étoiles plein les yeux


Quand j'ai connu le monsieur en question, j'étais en pleine carence affective et je sortais d'un  mariage désastreux auquel j'ai mis fin, il n'a pas duré très longtemps mais assez pour m'apercevoir que "l'homme", cet animal intelligent, est très doué dans le mensonge et très lâche à la fois mais, une fois mis au pied du mur, il retombe comme un soufflé et devient encore plus lâche et menteur ; c'est pourquoi mon premier mari a essayé de me jouer le "gentil repenti", il aurait tout fait pour que je ne divorce pas mas j'ai tenu bon et, je dois le dire, je me suis vite débarrassé du (tout nouveau) "gentil repenti" qui s'est retransformé en loup dangereux mais j'avais moins de 30 ans, j'avais un métier, un salaire, le soutien de ma famille ... j'ai tenu bon et j'ai eu gain de cause. Ce fut un divorce litigieux mais tellement haut en couleurs, avec détective privé à mes trousses et tout, que c'était presque Hollywood !

Tout ce que je voulais garder de ce mariage c'était ma fille, je n'ai eu aucun mal à en obtenir la garde. Peu de temps après le divorce il a pris la poudre d'escampette et je ne l'ai jamais revu, il y a bien 27 ans que je ne le vois pas et c'est tant mieux. Mais le lâche ne s'est jamais occupé de notre fille, pas de pension alimentaire, mais un coup de fil, pas une carte d'anniversaire ... il n'en était pas à son coup d'essai et ça ne m'a pas étonnée.

Revenons au "monsieur en question", mon deuxième mari, il était tendre, gentil, beau garçon et pour bagage il avait deux enfants et un mariage raté mais pas encore terminé. Il n'était pas question pour moi d'être "l'autre", c'est pourquoi avant de passer à l'étape "les deux seuls au monde dans un lit" je le lui ait dit très fermement, il a donc demandé le divorce, ce ne fut pas simple mais il a fini par arriver.

Il est alors vraiment arrivé dans ma vie, avec ses vêtements dans deux sacs poubelle xxl et des dettes pour seul bagage. Son premier vrai boulot c'est mon père qui le lui a proportionné et, pour ce faire, il lui a donné, j'ai bien écrit donné, une coquette somme pour qu'il se mette à son compte.

Je l'ai rhabillé, j'ai payé ses dettes et nous avons filé le parfait amour ... je jure que je continuais d'avoir des étoiles plein les eux et qu'aucun avertissement et conseil concernant le monsieur, y compris ceux qui venaient directement de sa famille, ne m'ont convaincue, pas du même milieu social, m'en fous ! Pas la même éducation ni le même niveau intellectuel, m'en fous ! Son père en disait du mal et moi je le prenais mal ! J'aurais affronté la terre entière pour lui dire que nous nous aimions et que personne ne comprenait rien !!! J'en ai affronté des choses pendant près 30 ans, il en aura fait des conneries (oui des conneries, au stade où il les faisait on ne pouvait pas les appeler des bêtises), mais après il était tout perdu, tout penaud, tout triste, avec des "tu mérites mieux que moi" et de l'amour plein les yeux et je craquais encore et encore et encore et ...

Je l'aimais, il m'aimait et il aimait ma fille, nous étions heureux et dans ces cas là  ...
Le ciel bleu sur nous peut s'effondrer
Et la terre peut bien s'écrouler
Peu m'importe si tu m'aimes
Je me fous du monde entier
Tant qu'l'amour inond'ra mes matins
Tant que mon corps frémira sous tes mains

Peu m'importent les problèmes
Mon amour puisque tu m'aimes ...









Pourtant il y avait déjà des signes qui auraient du m'alerter mais "que ni ni", "makache", "que dal" ... ah l'amour !!!
Il y a ses bras qui m´enlacent.
Il y a son corps doux et chaud.
Il y a sa bouche qui m´embrasse...
...
Ah l´animal!
Avec lui, j´irais n´importe où.
L´ reste après tout,
J´ m´en fous!




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire