Rien de pire que le déni

Le déni est un sentiment qui prend la plupart des femmes trompées, elles restent persuadées que l'être aimé les aime toujours et que la faute de l'infidélité revient uniquement et exclusivement à la maitresse, c'est faux et il est grand temps que les femmes le comprennent, car rien de pire que de vivre dans le déni, cela équivaut à de faux espoirs qui ne feront rien avancer, bien au contraire, et dont l'infidèle se servira toujours contre sa compagne voire contre sa maitresse.

Au plus profond de mes entrailles endolories, je n'ai jamais mis la faute uniquement sur sur le dos de la (des) maitresse(s) de mon connard-de-futur-ex-mari-menteur-manipulateur-traitre, jamais ! J'ai toujours eu suffisamment de lucidité pour comprendre que lui aussi, et surtout lui, était fautif.

La première fois il l'a admis, la deuxième fois il n'a même pas assumé, tant pis pour lui et fin du mariage.

J'ai connu trop de femmes qui vivaient dans le déni le plus total et étaient prêtes à toutes les bassesses pour que l'infidèle leur revienne, ça s'est toujours soldé par un échec même quand ils sont revenus, c'était reculer pour mieux sauter mais elles voulaient à tout prix l'ignorer voire l'exorciser, elles en on fait les frais, au mieux ils ont fini par les quitter et au pire ils sont restés mais à quel prix ?

Mon amie Charlotte avait des doutes et a fini par suivre son mari, elle l'a trouvé en train d'embrasser sa maitresse dans sa voiture ... Avec un aplomb hors normes, il a bondi de la voiture pendant que Charlotte frappait la fille, quand elle a eu fini il l'a prise dans ses bras et lui a juré qu'elle était la seule qui comptait ... Charlotte l'a cru ! La maitresse a prix la poudre d'escampette et Charlotte a cru que c'était une erreur, elle a pardonné, mais son mari a recommencé encore et encore ... aujourd'hui ils sont mariés depuis quarante cinq ans, après avoir élevé ses enfants, Charlotte élève ses petits enfants, elle n'a jamais travaillé, car il ne voulait pas, et elle a fini par accepter sa condition de femme trompée, elle souffre, elle a toujours souffert, mais il lui dit qu'elle ne manque de rien (financièrement parlant), donc de quoi se plaint elle ? Charlotte a aujourd'hui 68 ans, c'est trop tard, elle n'a jamais eu la force, elle a toujours cru en lui, elle mourra amoureuse et trompée toute sa vie, même ses enfants ne la respectent pas.
J'ai beaucoup de peine pour elle mais je n'échangerais pas sa vie stable financièrement contre la mienne !

Mon amie Catherine est mariée depuis vingt cinq ans, elle a deux enfants de 20 et 17 ans qui poursuivent leurs études. Catherine a toujours travaillé et a toujours tout donné à sa famille au point qu'elle s'en est oubliée. Son mari a rencontré une pin-up de vingt cinq ans sa cadette et ils sont devenus amants, tandis que Catherine s'abrutissait de travail hors de chez elle ainsi qu'au foyer, le monsieur filait le parfait amour avec sa pintade jusqu'au jour où il est parti vivre avec elle en lui annonçant qu'il avait tout dit à sa femme, mais c'était faux. C'est leur fils qui a découvert de pot aux roses mais Catherine ne voulait pas le croire et son mari continuait de nier ... jusqu'au jour où elle les a attrapés en flagrant mais il a continué de nier ... Catherine a un autre problème, son fils en veut à son père de ce qu'il a fait et demande à sa mère de ne pas le laisser revenir, mais sa fille lui en veut  d'avoir vieilli et de ne pas avoir su garder son mari ! Dans les deux cas les disputes fusent. Par moments j'ai l'impression qu'elle devient folle et je me fais beaucoup de souci pour elle mais elle veut à tout prix qu'il revienne ! Quoi faire ?

J'ai cité des deux cas de déni le plus total mais je pourrais en citer beaucoup plus, bien que je ne comprenne pas comment elles font !?

Se mettre la tête dans le sable, telle une autruche, n'a jamais été la solution !

Dans les deux cas ci-dessus, en plus d'avoir pour des maris des queutards, ces femmes sont en conflit avec leurs enfants. Tandis que l'une a une bonne situation financière, l'autre se bat au quotidien pour faire manger ses enfants et payer ses factures. Leur point commun est le déni et c'est ça qui les empêche d'avancer et d'être heureuses.

Toutes les deux sont persuadées que leurs maris ont eu des passades, des pulsions, des vagues à l'âme. Leurs conjoints vivent leur petite vie exactement comme ils l'entendent, le premier a de l'argent et va de pintade en gueuse, ne vit avec aucune et revient toujours chez lui ; le second reviendra certainement quand sa poule lui aura sucé jusqu'à la moelle et je ne parle pas de sexe !
Toutes les deux sont prêtes à accueillir leurs infidèles à bras ouverts, rejettent toutes les fautes sur les maitresses, jurent qu'elles savent que leurs maris (queutards) les aiment mais que s'ils ne couchent pas avec ces "briseuses de ménage" elles sont capables de les traiter de "pédés" et, apparemment, ça les dérangerait !
Toutes les deux sont en admiration devant ma force de caractère et me conseillent de reprendre mon connard-de-futur-ex-mari-menteur-manipulateur-traitre quand il en aura fini avec sa pintade ... A toutes les deux je réponds que je préférerais manger de la merde que de le reprendre, il me donne la nausée et puis j'en ai assez supporté comme ça !

Il court il court le déni

Dans ma tête il n'y est pas

Il est passé par ici

Il ne passera pas par moi !