samedi 22 mars 2014

La maitresse

Définition de maitresse : nom féminin ; femme qui entretien une relation avec un homme marié.
Ça c'est pour que tout le monde soit d'accord sur ce qui va suivre !

Qu'un homme prenne une maitresse, ce n'est pas joli joli, mais qu'il aille la chercher dans sa famille ça relève d'un manque total de dignité, de moralité, d'amour propre et de tout un tas d'autres choses, par conséquent quand cela arrive, il faut laisser le traitre et sa pintade de maitresse à leurs amours aussi dépourvus de tout qu'eux. Il faut laisser le traitre partir sans regrets parce que, décidément, il n'en vaut pas la peine, c'est ce que j'ai fait !


Mon "connard-de-futur-ex-mari-pervers-menteur-traitre" avait donc pris pour maitresse sa belle-soeur, ex femme de son propre frère et mère de ses trois neveux, Bidulette pour bien la reconnaitre. Depuis que j'ai mis mon "connard-de-futur-ex-mari-pervers-menteur-traitre" au pied du mur ils vivent ensemble et que grand bien leur fasse.
Leur relation a tué en moi tout ce qui pouvait rester d'amour, de respect ou de quelque noble sentiment que j'aurais encore ressenti vis-à-vis de l'homme avec qui j'ai partagé ma vie pendant près de 30 ans, ainsi nous avons connu Bidulette ensemble, nous deux encore des tourtereaux et  elle comme "copine" du seul frère de mon mari, plus jeune que lui de dix ans.

Mon beau-frère et Bidulette étaient tous les deux des adolescents boutonneux et mon beau-père voyait cette relation d'un très mauvais oeil, elle avait déjà 18 ans et lui tout juste 16, elle venait d'une famille problématique dans laquelle le respect ne régnait pas, nationalités différentes, éducations différentes (d'ailleurs elle n'était pas éduquée du tout), valeurs différentes ... Mais ils ont lutté et ont fini par s'installer ensemble chez le père du jeune homme.
Voilà, succinctement, les évènements qui m'ont marquée et qui font que la vie est  parfois bien cruelle :

  • C'est à moi qu'ils sont venus "demander des conseils pour s'installer ensemble", c'est elle qui a parlé et elle visait surtout un lit et un matelas que j'avais remisés, elle m'a demandé de le leur vendre, évidemment je le leur ai donné.
  • Un ou deux ans plus tard ils ont voulu se fiancer, j'avais un jardin et elle m'a demandé s'il était possible de le faire chez moi ? Bien sûr que j'ai accepté et j'étais ravie de les aider, résultat des jeux : j'ai préparé le buffet pour une trentaine de personnes, j'ai dressé les tables, j'ai tout organisé de A à Z, j'ai fait la manucure et le maquillage, ainsi que la coiffure, de la fiancée et j'étais heureuse en prime !
  • Les 18 ans de mon beau-frère, eh bien chez moi aussi, j'avais un lave-vaisselle, moi ! Et rebelote, organisation, confection du repas ... et avec amour "siouplait" !
  • Enceinte de leur premier enfant, c'est avec moi qu'elle tricotait la layette.
  • Quand l'enfant est né, Bidulette était dépassé par les évènements, donc j'ai proposé de garder le bébé la nuit pour qu'elle se repose et je l'ai gardé plusieurs nuits et même plusieurs journées.
  • L'année suivante, j'étais enceinte de mon fils, nous sommes partis en vacances ensemble, nous avons loué une maison pas loin de la mer et nous leur avons prêté une voiture. La préparation du petit-déjeuner c'était pour moi, la confection des repas c'était mon mari ou moi. On allait à la plage et tout le monde s'amusait tandis que moi, femme-enceinte de 6 mois, je devais garder le bébé de un an sous le parasol. On se promenait et Bidulette refilait la poussette à notre fille ainée. Le premier anniversaire de leur bébé a eu lieu pendant ces vacances là, devinez qui s'est tout tapé (enceinte jusqu'aux yeux) ? !!! Le nettoyage de la salle de bains c'était encore pour moi, j'avais déjà 3 enfants moi ... disait-elle ! Tout ceci, et bien d'autres choses, est la plus pure des vérités. Jusqu'au jour où j'ai piqué une crise et alors ... mon mari a commencé à le faire à ma place. Il n'y a plus jamais eu des vacances avec eux !
Épisodiquement les deux frères se fâchaient, et quand ils se fâchaient plus personne ne se fréquentait, c'est ainsi que nous n'avons fait la connaissance de leur deuxième enfant que quand celui-ci avait déjà 2 ans !
Évidemment mon mari prétendait que c'était la faute de cette "grognasse, pétasse, conasse" et d'autres choses en "asse" ou en "ute" qu'il est inutile de citer ! Mais c'était toujours la  "grognasse, pétasse, conasse" (et d'autres choses en "asse" ou en "ute" qu'il est inutile de citer) qui revenait faire le paix.

Une autre chose qui laissait mon mari hors de lui c'était la manière dont s'exprimait Bidulette, c'est vrai qu'elle était détentrice d'une gouaille aussi grossière que vulgaire et qu'elle envoyait ses "bombes" n'importe où, n'importe quand et à n'importe qui. De plus elle avait un aspect sale, n'était absolument pas soigneuse et semblait la boniche de son mec qui, lui, était toujours au top, il est vrai qu'un rien l'habillait, le garçon se mettait un short et un tee-shirt et il était habillé.

Mais revenons à ce qui m'a le plus marquée :

  • A notre mariage, elle était à côté du marié, mon mari. Elle était à notre table aussi, entre mon père et mon beau frère. Je ne pourrai plus jamais regarder la vidéo ou les photos de cet évènement qu'était notre mariage et qui était un beau souvenir.
  • Aux 18 ans de notre ainée, ils étaient encore à notre table, mon mari m'avait dit, pendant l'organisation de la fête, "t'as pas peur qu'elle se mette à dire des conneries aussi moches qu'elle ?"
  • Puis ils se sont mariés et bien que content sur nous pour beaucoup de choses,  compris financièrement, nous n'étions pas à la table des mariés et mon mari l'a mal pris, il a dit sa manière de penser à son frère, c'est elle qui l'a mal pris et ils se sont fâchés pour la énième fois !

Bien entendu, mon "connard-de-futur-ex-mari-pervers-menteur-traitre" lui a tout collé sur le dos, je crois qu'il n'y a pas un seul vilain mot dont il ne l'ait pas affublée, c'est dire ! Je ne les ai jamais revus autrement que dans la rue et par hasard, sauf une fois où nous avons été témoins de bon beau-père pour une affaire le concernant et ça battait froid entre les deux frères et la Bidulette, j'ai choisi de ne pas m'y mêler et, devant cette dernière situation, c'est ce que j'ai fait de mieux.

Il y a quatre ans, mon "connard-de-futur-ex-mari-pervers-menteur-traitre" a appris par sa fille que Bidulette et son frère étaient séparés depuis un an et déjà divorcés ! Douche froide pour celui qui se prenait pour le patriarche, "comment mon frère divorce, elle habite à 600 mètres de chez nous, je parle régulièrement avec mon père et personne ne me dit rien !? C'est de sa faute à elle, je suis sûre que c'est à cause d'elle que mon frère a demandé le divorce". Puis il aurait appris par sa fille qu'en fait le fautif c'était son frère, il aurait eu une maitresse, elle l'aurait découvert et il serait parti ou elle l'aurait mis dehors, je ne sais plus !
Par contre je sais que ça ne l'a pas dérangée de prendre comme amant un homme marié et, qui plus est, le frère de son ex mari,  ce qui  pour une femme trompée est le comble mais "comme on fait son lit on se couche", elle le voulait, elle l'a !

Par conséquent, je répète que c'est un 50/50 et que grand bien leur fasse.

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  • Ainsi, mon "connard-de-futur-ex-mari-pervers-menteur-traitre", tu es devenu de "marmoto" de la marmotte, Bidulette est devenue ta princesse, ta sirène et il n'y a plus que ça qui compte, pourvu que tout le monde soit persuadé que tu as raison. Quand je dis "tout le monde" je parle de ta nouvelle famille, la famille "Tuyau de poële" comme tu disais. A leurs yeux tu peux paraitre ce que tu n'es pas, tu peux jouer les grands seigneurs tout en restant qui tu es : un être malsain, un minable !

  • Tu es dans ton kif : la cour des miracles et, comme aime à le dire Bidulette, éclate-toi !

  • Merci d'avoir eu l'idée de "génie" de devenir l'amant de ta belle-soeur, parce que du coup mes yeux se sont ouverts et j'ai recommencé à penser à moi, je suis en train de reprendre ma vie en main, dans la légalité et l'honnêteté, je suis redevenue celle que j'aurais toujours du être si tu n'avais pas croisé mon chemin :  moi ! Avec mes qualités et mes défauts mais sans aucun poids sur la conscience. Moi, avec la certitude d'avoir tout fait pour que notre mariage fonctionne, sans remords et sans regrets, sauf celui de t'avoir fait trop confiance. Mais la vie est ainsi, et comme rien n'arrive par hasard, maintenant je sais que je serai de nouveau heureuse parce que je le suis déjà.

  • Tu verras, mec, tu verras qu'un jour tu regretteras de n'être plus le mari la Reine mère que tu as décidé que j'étais !


Tu verras qu'un jour il te surgira un énooooooooorme problème à régler et que tu regretteras que je ne sois pour là pour te le régler, comme tu en avais pris l'habitude. Tu peux toujours demander à ta pintade, tu verras bien ce qu'elle te répond ...

Elle te répondrait "t'as qu'à le résoudre toi-même, connard, va te faire enculer" que ça ne m'étonnerait pas ! T'inquiète, tu en prendras l'habitude, ton frère l'avait bien prise .










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